Bourgogne du Sud soutient la nouvelle équipe de Dijon céréales
Dans un contexte général difficile pour l’appro-collecte, la coopérative Bourgogne du Sud affiche une solidité et une stabilité enviables.
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Malgré une année 2024-2025 climatiquement et commercialement compliquée, la coopérative Bourgogne du Sud maintient son résultat net à 2,5 M€ (comme l’année précédente). 60 % des bénéfices ont été redistribués aux adhérents. « La moisson très moyenne en qualité et quantité a été compensée par une collecte d’automne généreuse (soja, tournesol, maïs) qu’il a fallu toutefois sécher à 99 % », a rappelé Bertrand Combemorel, le directeur général de la coopérative, lors de l’assemblée générale, vendredi 12 décembre, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).
Extension de territoire
Après l’intégration des dividendes de ses filiales, le CA consolidé s’élève à 357 M€ et le résultat net à 3 M€. « La complémentarité des activités de la coopérative (grandes cultures, élevage, vigne) ainsi que son engagement au sein d’unions régionales (1) contribuent à ces performances », a souligné Lionel Borey, le président.
En début d’exercice précédent, Bourgogne du Sud a étendu son territoire en reprenant dans l’ouest de la Saône-et-Loire quatre dépôts, 600 adhérents éleveurs et 24 collaborateurs de la coopérative Avéal, qui a été démantelée.
Les unions régionales : une priorité
Avant de présenter le projet stratégique 2030 de la coopérative, Lionel Borey a salué l’arrivée à Dijon céréales, coopérative partenaire actuellement confrontée à des difficultés, d’une nouvelle équipe emmenée par Benoît Collardot, pressenti pour être élu président jeudi 18 décembre, et du futur DG, Simon Bilbot. Il s’est félicité du choix fait par le conseil d’administration de Dijon céréales : à savoir un ancrage régional, au détriment d’une fusion-absorption avec Vivescia, projet porté par l’ancienne équipe.
« Conserver les centres de décisions dans nos territoires plutôt que de laisser absorber nos outils par des entités extérieures est essentiel pour notre avenir, explique-t-il. Les unions régionales créées avec les coopératives voisines pour améliorer l’efficacité de nos outils et de nos moyens resteront un axe majeur de notre stratégie. À nous de les faire évoluer pour assurer à nos adhérents des coûts optimisés, une qualité de services la meilleure possible, et ramener un maximum de valeur ajoutée à nos adhérents. »
(1) Alliance BFC, Cérévia, Area…
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