Maïsadour établit son premier baromètre social

« Dans son programme Ambition 2030, Maïsadour se veut attractive. Pour cela, elle doit mettre en place une politique d’écoute active », résume Christophe de Lagoutine, le DRH du groupe coopératif du Sud-Ouest. En décembre et janvier derniers, les 3 449 salariés en CDI en France et à l’étranger ont été appelés à participer au premier baromètre social. Il s’agissait de répondre, par internet, à 24 questions sur l’ambiance dans l’entreprise, le sentiment d’appartenance, les conditions de travail…

« Nous avons fait appel à l’entreprise Zest pour garantir l’anonymat de ces réponses et dont l’expertise permet des résultats beaucoup plus fiables et une comparaison avec les autres entreprises », détaille le DRH. 55 % des salariés ont répondu avec une participation « beaucoup plus élevée dans les bureaux que dans les usines » au sein desquelles deux tiers des salariés ne sont pas connectés.

Une enquête flash sur le projet de fusion

Les notes sont bonnes en termes de sécurité, de relations avec les collègues et les managers, d’épanouissement, de conditions de travail et d’alignement avec l’entreprise. En revanche, des efforts sont à faire sur la perception de l’avenir, le niveau d’information et les perspectives de carrière. Un constat partagé avec les IRP (instances uniques des représentants du personnel) et l’encadrement. « Lors de notre réunion avec les cadres, en avril, nous avons souligné qu’il faut que l’information descende davantage jusqu’aux opérateurs », précise Christophe de Lagoutine.

Des plans d’action sont aussi mis en place dans chaque entreprise, en lien avec les salariés. Puis, l’an prochain, le baromètre permettra de prendre de nouveau la température. « On ne s’interdit pas de faire aussi des enquêtes flash en cours d’année, admet le DRH. Nous évoquons l’idée d’en lancer une sur la perception qu’ont les collaborateurs du projet de fusion avec Euralis. »