Chez Maïsadour, « on serre les dents mais on est debout »
Toujours « impatients » des réponses de l’Autorité de la concurrence sur le projet de fusion avec Euralis, les dirigeants de Maïsadour ont présenté les résultats du groupe, vendredi 5 décembre.
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« Nous menons une bataille, c’est très dur, ne cachait pas Daniel Peyraube, président de Maïsadour, lors d’une conférence de presse à quelques heures de l’assemblée générale, vendredi 5 décembre, à Saint-Pierre-du-Mont (Landes). On serre les dents mais on est debout. » Le groupe affiche un résultat net consolidé de -2,8 M€, « en nette amélioration de 6 M€ », et un chiffre d’affaires consolidé de 1 408 M€, en légère progression de 1,7 %.
Un résultat net qui s’explique par « la transformation » en cours : « On investit, on fait des efforts pour être plus solides demain », déclare le DG, Christophe Bonno. Ainsi, 25 M€ ont été investis en 2024-2025, dont 4,8 M€ pour un robot de sexage in ovo au couvoir d’Aignan (Gers), 6 M€ pour la rénovation de la pisciculture de Langolen (Finistère), ou encore 7,5 M€ pour le plan de développement de la filière volaille.
« Couvrir tous les marchés »
Concernant ce dernier point, il s’agit d’un « plan inédit » visant à « couvrir tous les marchés et aider les agriculteurs à investir », détaille Jean-Louis Zwick, directeur du pôle agricole. Sur les trois prochaines années, la coopérative landaise affiche l’objectif de construire 150 cabanes volailles liberté, 50 bâtiments plein air de 400 m² et 15 bâtiments volaille du quotidien de 1 350 m².
Quelque 25 M€ sont à nouveau mis sur la table pour l’exercice en cours et permettront en particulier d’accélérer en matière d’agriculture régénératrice. À ce jour, 2 800 agriculteurs de Maïsadour utilisent déjà au moins une solution en agriculture régénératrice. Ce qui représente, en cumulé, 176 000 équivalents hectares.
Une initiative « bien accueillie »
L’autre actualité du groupe est bien sûr le projet de fusion avec Euralis. « Il est en consultation auprès de l’Autorité de la concurrence et elle seule détient le calendrier », reprend le président. Il assure que les adhérents, sondés lors des assemblées de section, ont « bien accueilli » cette initiative : « Ils sont en attente d’un renouveau pour l’agriculture. »
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