Tereos joue la carte de la mutualisation

Afin de décarboner l’amont agricole, le groupe Tereos encourage ses adhérents à s’engager dans une démarche de labellisation bas-carbone. L’objectif ? Les inciter à réaliser 1 000 diagnostics carbone, d’ici fin 2025. À ce titre, la coopérative finance à hauteur de 75 % leur réalisation et se fait accompagner notamment par Carbone Farmers.

Concernant les adhérents communs à Tereos et à d’autres coopératives, l’entreprise mutualise les moyens, en réalisant des bilans carbone interfilières en une seule collecte de données. Tereos a monté un programme avec Ingredia et Unéal qui regroupe 50 polyculteurs-éleveurs, mais aussi avec Agora et Axéréal. D’autres mutualisations démarreront en 2025 en vue de couvrir tout le secteur d’approvisionnement de Tereos.

« Chaque agriculteur est rémunéré exclusivement par des primes filières sur ses surfaces de betteraves et par des crédits carbone ou des primes sur les autres cultures, selon le mode de rémunération choisi par l’autre OS », précise David Sergent, secrétaire général de Tereos. Côté betterave, la prime filière s’élève de 50 à 100 €/ha, en fonction du facteur net d’émission.

« La demande des industriels du sucre et de l’alcool pour des produits issus de l’agriculture régénératrice est très forte pour décarboner leur Scope 3, ajoute-t-il. C’est pourquoi nous sommes partenaires du programme Transitions de Vivescia. » Déjà 60 coopérateurs sont engagés. Ils sont rémunérés 100 à 150 €/ha, suivant le niveau de performance atteint.