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À peine lancée, l’huilerie bio de Val de Gascogne est « déjà rentable »

Jean-Louis Valadié (au micro), DG de Val de Gascogne, entouré du DGA, Jean-François Deneys (à sa g.) et du président Cédric Carpenne, lors de l’inauguration de l’huilerie Presse de Gascogne, vendredi 26 septembre.

« Déjà rentable » en dépit d’un investissement de 5 millions d’euros, l’huilerie bio de Val de Gascogne a de nombreuses autres ambitions.

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C’est un investissement notable dans un marché bio qui, certes, reprend quelques couleurs, mais reste blessé par la crise qu’il a traversée. Vendredi 26 septembre, Val de Gascogne inaugurait à Gimont (Gers) son huilerie bio, Presse de Gascogne, opérationnelle depuis janvier.

Un engagement de 5 M€, pour écraser 3 500 tonnes de tournesol la première année pleine (en 2026), soit deux fois plus que dans la précédente huilerie, à Cologne (Gers). « L’usine est déjà rentable, mais nous espérons tripler nos quantités d’huile et de tournesol écrasé à moyen terme », anticipe le directeur général Jean-Louis Valadié.

Si Val de Gascogne avait indiqué vouloir également presser du lin et du colza, la coopérative se concentre finalement sur le tournesol. L’unité produit de l’huile bio pressée à froid et sans hexane.

Un tourteau haut de gamme

Autre objectif : « Mettre sur le marché, au début de l’année 2026, un tourteau high pro, à haute valeur protéique », assure Jean-François Deneys, le directeur général adjoint. De quoi s’ouvrir, dans un premier temps, au marché de l’alimentation animale. « Nous sommes actionnaires très minoritaires, à 7 %, de Sud-Ouest Aliment, qui pourrait devenir client. Mais nous visons d’autres clients », indique le DG de la coopérative basée à Lombez (Gers).

Cédric Carpenne, le président de la coopérative aux 3 600 agriculteurs, sourit : « À terme, on pourra même se demander si le tourteau est le co-produit de l’huile ou le contraire ! »

Mieux vendre les productions de Presse de Gascogne permettrait ensuite de « pouvoir contractualiser avec nos adhérents », estime Jean-François Deneys. De quoi, aussi, les fidéliser. Car, regrette le directeur général adjoint, « notre principal concurrent, c’est la non-production », alors que les déconversions se multiplient. En deux ans, la récolte bio de Val de Gascogne a été quasiment divisée par trois.

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