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Après une année dans le rouge, Arterris va « réentamer le travail stratégique »

Christian Reclus (directeur général), Jean-François Naudi (président) et Jacques Groison (directeur général adjoint) lors de l'assemblée générale d'Arterris, mardi 12 décembre, à Castelnaudary (Aude).

Affichant un résultat net de -5,5 M€, Arterris va « devoir se poser les bonnes questions » sur son modèle, a fait part le groupe coopératif lors de son assemblée générale, mardi 12 décembre, à Castelnaudary (Aude).

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Pour Arterris, l’exercice 2022-2023 est à oublier : sécheresse, influenza aviaire, chômage technique à l’usine de la Belle Chaurienne faute de canards… Le résultat est négatif, à -5,5 M€, comme l’ont indiqué les dirigeants lors de l’assemblée générale, mardi 12 décembre, à Castelnaudary (Aude).

« Pour un chiffre d’affaires de 1,2 Md€, on peut dire que ce n’est pas grand-chose. Mais il y a du structurel qui change sur nos territoires. Nous allons donc devoir nous poser les bonnes questions sur notre modèle », ne cache pas le directeur général, Christian Reclus. Autrement dit, « dès février, nous réentamerons le travail stratégique. » Lequel avait débuté pour définir la nouvelle feuille de route, présentée en septembre dernier.

Les « filières organisées » en exemples

« Le projet d’entreprise est posé, il faut voir maintenant comment il se décline, déclare Christian Reclus. Il y a des choses à faire dans nos neuf métiers. » Et le directeur général d’énumérer les défis : « l’élevage souffre », « le territoire s’appauvrit en productions végétales avec le manque d’eau », « le bio tangue »…

Dans ce contexte, Christian Reclus le sait : « Les seuls modèles qui résistent dans le temps sont les filières organisées. » Celle sur le blé dur avec Panzani fait figure de modèle, d’autant que ce partenariat « se développe ». Côté riz, des contrats pluriannuels ont été signés entre Arterris, une trentaine de ses adhérents, et Vivien Paille. Mais pour créer ces filières, convaincre l’aval n’est pas la seule contrainte : « Sur le blé dur ou le haricot de Castelnaudary, nous avons des industriels prêts à prendre un risque, assure le directeur général. Mais les agriculteurs ne viennent pas. »

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