L’énergie, enjeu moteur de Maïsadour

« Je travaille à diminuer les consommations d’énergie, qui sont une des principales causes du réchauffement climatique », souligne Arnaud Rizzo, énergéticien chez Maïsadour depuis 2017 et chef du service Énergie depuis début 2022. « C’est sûr que ça donne du sens à mon métier. »

Diplômé d’un master en ingénierie écologique à Corte (Haute-Corse), Arnaud Rizzo a été embauché lorsque Maïsadour voyait les coûts augmenter et les réglementations qui se profilaient. « Puis, j’ai pu rapidement évoluer, se félicite-t-il. Et, aujourd’hui, avec tous les enjeux au sujet de l’énergie, la coopérative met davantage de moyens. » Le service Énergie comptera en effet trois personnes prochainement. « Mais on ne travaille pas seuls sur ce sujet, assure Arnaud Rizzo. L’une de nos missions est d’accompagner les métiers, et principalement l’industrie, dans la réduction des coûts énergétiques et de l’empreinte environnementale. C’est un travail commun. »

Développer les PPA

Avec un objectif : réduire les émissions de carbone de 55 % à 2035 et de 70 % à 2045 sur la partie énergie et froid. Pour leurs missions, l’énergéticien et son équipe se déplacent sur plus de 200 sites, dont 30 industriels, afin de réaliser des audits et conseiller sur les achats. Ils ont aussi à développer les énergies renouvelables, à commencer par le photovoltaïque équipant déjà une dizaine de sites (en toiture ou au sol), et les Green Power Purchase Agreements (PPA), des contrats de gré à gré avec les producteurs d’énergie, qui fournissent 15 % de l’électricité du groupe. « Plusieurs éoliennes tournent ainsi du côté de Fitou (Aude). Mon rôle est d’en trouver d’autres. Ces PPA favorisent le développement d’énergies renouvelables et sécurisent notre approvisionnement sur plusieurs années en étant moins dépendants. »

Avec son service, Arnaud Rizzo se penche aussi sur la facturation pour « optimiser nos abonnements électriques et nos souscriptions de capacité gazières ». Un travail réalisé l’an dernier permet ainsi d’économiser plus de 100 000 euros par an sur la facture énergétique. Et il est question de certifier d’autres grands sites selon la norme Iso 50001, comme c’est déjà le cas pour le siège social.