Ce qui frappe en regardant les cours des engrais azotés ci-contre, c’est leur faible volatilité au regard des campagnes précédentes. C’est le résultat d’une faible demande générale combinée à la baisse des prix du gaz, laquelle a démarré avant la crise du Covid-19 mais qui s’est accentuée avec. « À Londres, le gaz naturel a atteint des niveaux de prix au moins au plus bas depuis 2006 », constate Isaure Perrot, consultante chez Agritel. « Ce point bas du prix du gaz en juin a convergé avec la morte-saison où les engrais sont traditionnellement les moins chers », note Hans Olav Raen, directeur commercial d’OCI Nitrogen. Ce qui a contribué à une importante vague d’achats de la part de la distribution et une bonne couverture des agriculteurs derrière.
Après une année favorable, l’industrie vit dans l’attente, sur fond de trésoreries agricoles exsangues. D’autant que l’étau se resserre sur l’azote, émetteur de gaz à effet de serre. Et l’ombre de Beyrouth plane… Heureusement, l’hydrogène vert pointe le bout de son nez.
1890
Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
7 %
Vous avez lu 7 % de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)

- Accédez à nos articles
- Profitez du contenu de notre application
- Recevez nos newsletters
- Recevez chez vous 1 numéro de notre revue