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Les minéraux entre menaces et espoirs

Après une année favorable, l’industrie vit dans l’attente, sur fond de trésoreries agricoles exsangues. D’autant que l’étau se resserre sur l’azote, émetteur de gaz à effet de serre. Et l’ombre de Beyrouth plane… Heureusement, l’hydrogène vert pointe le bout de son nez.

Ce qui frappe en regardant les cours des engrais azotés ci-contre, c’est leur faible volatilité au regard des campagnes précédentes. C’est le résultat d’une faible demande générale combinée à la baisse des prix du gaz, laquelle a démarré avant la crise du Covid-19 mais qui s’est accentuée avec. « À Londres, le gaz naturel a atteint des niveaux de prix au moins au plus bas depuis 2006 », constate Isaure Perrot, consultante chez Agritel. « Ce point bas du prix du gaz en juin a convergé avec la morte-saison où les engrais sont traditionnellement les moins chers », note Hans Olav Raen, directeur commercial d’OCI Nitrogen. Ce qui a contribué à une importante vague d’achats de la part de la distribution et une bonne couverture des agriculteurs derrière.

Azote : les fabricants à l’aise

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