Le bon niveau d’emblavement en France (1,58 Mha), à la suite du report des cultures d’hiver vers celles de printemps, ainsi que les bonnes conditions de début de cycle, pouvaient laisser entrevoir une bonne récolte nationale de maïs. Mais la sécheresse et la chaleur estivales ont eu raison de ce potentiel : les rendements terminent sur un niveau très moyen, autour de 89 q/ha. Certains OS de poids en maïs, comme Maïsadour, Lur Berri, Bernard, qui en plus voient leur sole reculer significativement, accusent des collectes en retrait de 30 à 40 %. Les précipitations abondantes dans le Sud-Ouest au début de l’automne n’ont rien arrangé. « Des maïs sont à terre et ne seront pas récoltés », témoigne Adrien Declercq, chez Lur Berri. À l’Ucal, il manque entre 5 et 15 q/ha, et la moyenne peinera à atteindre 50 q/ha en sec, et 100 q/ha en irrigué.

Malgré de meilleurs emblavements, les maïs ne vont pas faire déborder les silos, ni les séchoirs. Mais s’ils devaient rentrer très secs, ils ne le seront finalement que relativement. Quant au marché, il est beaucoup moins lourd qu’attendu.Par Renaud Fourreaux
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