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Le blé dur au fond du trou

Christian Watier
Christian Watier ©Christian Watier

Alors que les cours du blé dur se sont nettement raffermis depuis cet automne, ce sont les conditions climatiques très humides lors de la saison automne-hiver qui empêchent cette fois-ci une remontée des surfaces. La filière ne parvient pas à rebondir.

Après trois campagnes de faibles prix, 2019-2020 est franchement mieux orientée pour le blé dur à la suite d’une mauvaise récolte mondiale en quantité et en qualité. La marchandise française, liquide et de très bonne qualité semoulière, a pu bénéficier de courants d’affaires jusque-là. « Il y a eu une telle incertitude sur la qualité du blé dur canadien que certains acheteurs se sont sécurisés précocement », relate Nicolas Prévost, directeur commercial de Durum (Axéréal/Arterris). Dommage que les volumes ne soient pas au rendez-vous, malgré le plan de relance de la filière il y a cinq ans. Et à nouveau, quelle campagne qui s’annonce ! Au 29 janvier, il restait 30 000 ha à semer, 20 000 ha rien que dans la région Ouest-Océan.

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