Ammonitrate, urée, solution azotée, DAP, potasse… Aucune forme d’engrais minéral n’échappe à cette flambée des prix initiée dès la fin de l’année dernière et liée à une combinaison de facteurs, en premier lieu une demande spectaculaire au niveau mondial. « L’Amérique du Sud et l’Asie aspirent tout ce qui passe, même à des prix élevés, relaie Patrick Loizon, responsable fertilisants chez Inoxa, car la marge à l’hectare là-bas augmente plus vite que le coût des intrants. » En parallèle, l’augmentation incessante des cours du gaz naturel a fait son œuvre, tout comme celle des matières premières et cette tendance générale, pas nouvelle, du marché des engrais à suivre celui des céréales. Pour couronner le tout, la Biélorussie bloque la potasse et la solution azotée pour des questions géopolitiques, et le coût du fret, matérialisé par le Baltic Dry Index, est au plus haut depuis 2010.
La flambée des cours des engrais minéraux, quels qu’ils soient, génère un retard conséquent dans les achats des agriculteurs et, dans une moindre mesure, de la distribution. Hasard du calendrier, elle coïncide avec le vote d’une éventuelle taxe sur les fertilisants azotés. Par Renaud Fourreaux
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