Expandis s’engage dans le « zéro résidu »

Bruno Demory, président d’Expandis : « Les premiers essais zéro résidu ont été mis en place avec les grosses carottes en 2019, nous allons les étendre aux pommes de terre, aux autres légumes racines et aux légumes verts, en 2020. »
Bruno Demory, président d’Expandis : « Les premiers essais zéro résidu ont été mis en place avec les grosses carottes en 2019, nous allons les étendre aux pommes de terre, aux autres légumes racines et aux légumes verts, en 2020. »

Lors de son AG le 26 novembre à Chauny (Aisne), la coop de Picardie, spécialisée dans les pommes de terre et légumes, a expliqué comment elle s’attelle à répondre à la demande des consommateurs en matière de résidus de produits phytos, l’un de ses axes stratégiques majeurs.

Tout mettre en œuvre pour proposer rapidement une offre sans résidu de produits phytos est un des axes stratégiques majeurs d’Expandis, avec la communication, la pédagogie, la transparence vis-à-vis de ses adhérents et le partage de valeur.

« Le bio est une chose, mais on ne peut aller vers le tout-bio, explique Bruno Demory, président d’Expandis. Nous avons donc choisi de nous engager dans le zéro résidu, car la principale crainte exprimée par les consommateurs est la présence de résidus. » La coopérative de l’Aisne a pour cela fait appel à l’appui d’Agrosolutions, filiale du groupe InVivo.

Un plan sur trois ans

La coopérative a pour cela engagé un plan sur trois ans qui a démarré en 2019, avec la mise en place des premiers essais en grosses carottes. Ces premières expérimentations vont servir à la constitution d’une base de données des molécules susceptibles d’être présentes et à la recherche de solutions pour limiter les apports de produits phytos.

« Les essais grosses carottes vont être étendus en 2020 aux pommes de terre, aux autres légumes racines et aux légumes verts, précise Bruno Demory. Nous allons nous efforcer d’identifier les pistes les plus pertinentes pour réduire le recours aux produits phytos. Nous travaillons plus particulièrement sur les variétés résistantes et les produits de biocontrôle. En l’absence de solutions dans ces deux domaines, nous allons identifier et éliminer les molécules les plus traçantes et tenter de jouer sur le fractionnement des doses et l’allongement des délais avant récolte. »

Blandine Cailliez
Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre