L’agriculture de conservation des sols, encore relativement nouvelle en France et parfois définie comme la « troisième voie agricole », commence à tracer un sillon de plus en plus marqué et remarqué dans les campagnes françaises. Cette agriculture, l’ACS, cherche à maintenir et améliorer la fertilité des sols, les protéger, notamment de l’érosion, pour construire des systèmes durables et résilients, techniquement mais aussi économiquement. Elle repose sur trois principes agronomiques fondamentaux, des pratiques appelées « piliers » : la limitation au maximum, jusqu’à l’absence, de travail du sol, la couverture permanente du sol et l’allongement et la diversification des rotations (voir l’illustration pp. 22-23). « Avant, le travail du sol était le fondement de notre métier », explique François Mandin, président de l’Apad, association pour la promotion d’une agriculture durable, l’un des acteurs précurseurs de l’ACS en France. Avec l’agriculture de conservation des sols, on prend tout et on recommence !
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Agriculture de conservation des sols Un travail de fond
Trois piliers agronomiques pour une nouvelle agriculture. Si c’était aussi simple que cela, l’agriculture de conservation des sols serait aujourd’hui bien plus répandue dans nos campagnes. La distribution a bien compris qu’elle avait un rôle à jouer dans cette transition. Elle s’engage sur le terrain, dans ce travail de longue haleine, pour accompagner au mieux les agriculteurs.par Lucie Petit
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