Clairement, 2012 restera dans les mémoires comme l'année d'une double hausse : la fraction énergie est chère, comme les marchés l'avaient déjà ressentie en 2008, et, double peine, les protéines ont explosé. « Les marchés de l'alimentation animale étaient habitués à une protéine assez bon marché, souligne Yvon Pennors, de Bunge. Il ne peut y avoir détente sur ce secteur que lorsque la situation, tant en énergie qu'en protéines, est confortable ce qui n'est pas le cas et ne le sera probablement pas de sitôt. » Car la demande mondiale en viande et en lait progresse toujours, même si la croissance se ralentit.
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Le manque criant de protéi nes pèse sur la filière

La réalité est là : pour produire de la viande, la France, comme l'Union européenne, est déficitaire en protéines. Ce que 2012 a crûment souligné.
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