Les engrais protégés et/ou stabilisés, qu'ils aient un rôle d'inhibiteur d'uréase, de retardateur de nitrification ou de libération contrôlée, constituent un marché en nette croissance. En dehors des effets bénéfiques contre la volatilisation ou le lessivage, ces produits ont permis aux distributeurs de retrouver de la marge dans un secteur sinistré. Selon Solvay, un des fournisseurs de l'additif NBPT, les inhibiteurs d'uréase représentaient 15 % du marché de l'urée en 2016. Et ils poussent les ventes d'urée qui, selon l'Unifa, représentent désormais 25 % du marché des azotés simples. Gilles Duquesnoy, DG d'Amaltis, qui dispose depuis un an d'un atelier d'imprégnation d'urée, et multiplie les partenariats (BASF, InVivo, Yara), ironise : « Les producteurs d'ammonitrate nous aident bien », en référence à la répétition des arrêts temporaires d'un certain nombre d'usines.
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Ruée vers les urées améliorées

Soutenus par les prochaines contraintes réglementaires, les inhibiteurs séduisent. Mais ils font l'objet d'une saisine de l'Anses.
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