Les semenciers et les scientifiques qui s'intéressent à la sélection des plantes, sont unanimes, certaines méthodes nouvelles d'amélioration des plantes, constituent des outils de grand intérêt pour accélérer le progrès génétique. C'est notamment le cas de l'édition de gènes, et en particulier de la technologie Crispr/Cas9. Ces NBT, de l'anglais, new breeding techniques, que l'UFS, Union française des semenciers, préfère appeler « méthodes récentes d'amélioration des plantes » ne sont pas autorisées pour le moment, en Europe. Leur utilisation est suspendue à une décision de la Commission européenne, qui devraient être prise d'ici à mi-2018. La question est de savoir si ces techniques doivent être considérées ou pas comme des OGM, sur le plan de la réglementation. « Ces nouvelles techniques sont composées d'un ensemble hétéroclite de méthodes qui ne sont pas du tout à classer dans le même panier », estime Emmanuel Lesprit de l'UFS (voir ci-dessous).
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Les NBT, OGM ou non OGM ?

Les semenciers voudraient bénéficier de certaines techniques nouvelles d'amélioration des plantes, dont le sort est entre les mains de Bruxelles.
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