Tous les indicateurs de la nutrition animale sont en baisse : sur les huit premiers mois de l'année, les fabrications reculent de 1,4 %, seuls les aliments pour bovins montrant une légère reprise à + 0,3 %, essentiellement sous l'effet de la croissance des aliments en mash (+ 7 %). Les aliments porcs poursuivent leur chute (- 4,1 %) et les volailles sont en léger recul (- 0,6 %). Les aliments pour poulets de chair (+ 3 %) et pondeuses (+ 6 %) compensent cependant les autres catégories, notamment les aliments pour dindes qui enregistrent la plus grosse baisse (- 12 %). Lapins, ovins, caprins et équins sont aussi en baisse, comme si la diversité traditionnelle de l'offre française faisait les frais d'une crise durable. La surproduction d'oeufs, liée principalement au gain de productivité des élevages après la mise aux normes, devrait se réguler et les tonnages d'aliments poules pondeuses, qui avaient accompagné cette hausse, devraient donc se stabiliser. Les 20 Mt seront dures à sécuriser cette année.
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Les fabricants contre vents et marée
La baisse des tonnages d'aliments se poursuit même si l'espoir demeure pour les aliments pour bovins et poulets de chair pour la fin de l'année. La France pourrait s'établir en dessous des 20 millions de tonnes.
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