Au détour d'une conversation, un employé d'une firme phytos raconte : « C'est vrai que lorsqu'on discute avec des collègues au Brésil, on se rend compte que l'on n'est pas confronté aux mêmes problématiques. » Objectifs de réduction de l'utilisation de produits phytosanitaires, flous sur les AMM, réglementation en constante évolution... Les acteurs sur le marché français doivent composer avec des incertitudes de poids. Malgré tout, pas de signes d'abattements visibles. Il faut dire aussi que selon les prévisions, le chiffre d'affaires total de l'industrie sur la campagne 2012-2013 a connu un léger rebond, jusqu'à franchir la barre des deux milliards d'euros (contre environ 1, 98 milliard d'euros l'an passé). Les insecticides sont en baisse d'environ 10 %, les herbicides de 1,5 %, en lien avec une pression ravageurs et adventices moindre. A contrario, les ventes de fongicides grimpent de 10 %, conséquence de la forte présence de maladies, mais aussi du développement des SDHI qui ont tiré le marché en valeur.
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Une industrie résolument optimiste
Malgré un climat tendu, avec des exigences réglementaires croissantes et des incertitudes, les firmes phytosanitaires restent confiantes en l'avenir. Elles misent sur leur capacité à proposer des solutions et des services innovants et sur leur savoir-faire de pointe en production.
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