Même si le coût des transports est actuellement orienté à la baisse et qu'il n'y a plus aucune difficulté à recruter des chauffeurs, les professionnels ne se font pas d'illusions : rien ne va dans le sens d'une baisse durable des coûts, ni les disponibilités en carburants d'origine fossile, ni l'évolution annoncée des taxes. Taxe carbone, TGAP, écotaxe représentent déjà 2 €/t transportée et l'augmentation prévisible de la taxe carbone de 17 à 100 €/t de CO2, incite à rechercher toutes les économies possibles. Les coûts logistique (approvisionnement des usines et livraison en élevage) représentent en effet déjà de 10 à 15 % du prix d'un aliment rendu sur l'exploitation, selon la catégorie d'aliment. Privilégier des solutions recourant au train en approvisionnement constitue donc une stratégie bien pensée d'économie et de gestion de l'environnement, dont les limites sont la distance et le coût de la rupture de charge. Une action concrète de développement durable pour les producteurs.
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Penser durable, penser coûts logistiques
Les industriels bretons militent pour le transit ferroviaire-route et demandent plusieurs extensions de l'autorisation du 44 t. Ils espèrent un décret favorable cet automne qui bénéficierait à toute la profession.
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