Pas de restructuration massive cette année, mais une poursuite lente. Il se peut que les mouvements s'accélèrent toutefois dans le futur en raison de la dégradation des volumes et de la situation des élevages. Ainsi, la France compte toujours 297 usines et 200 entreprises, selon les dernières statistiques. La tendance à l'internationalisation est particulièrement forte dans les groupes, dont Neovia qui annonce très régulièrement des reprises d'entreprises sur tous les continents comme dernièrement Pennville, en Afrique du Sud, Nutrizon, au Brésil, ou bien encore Popular Feedmill, aux Philippines. La filiale nutrition animale d'InVivo a d'ailleurs pris ce nom de Neovia, lors de l'inauguration de son centre mondial de l'innovation en juillet dernier. Sur le territoire national, les structures sont plus dans une logique d'économie et d'optimisation industrielle cette année. Ainsi, l'accord Agrial-Sanders est entré en fonctionnement pour l'usine sarthoise de Champagné dans laquelle les deux partenaires ont injecté 9 M€. Et les coopératives Charentes Alliances et Coréa se sont mariées pour former Ocealia, dont la filiale alimentation animale est Alicoop. En région Bourgogne, pour l'instant, c'est la logistique qui se rationalise.
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Pas de restructuration mas sive pour l'instant

Malgré la baisse structurelle de la production nationale couplée aux baisses conjoncturelles liées aux crises de l'élevage, l'industrie de la nutrition animale cherche des solutions dans l'évolution de ses organisations.
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