La hausse brutale des prix de juin - juillet 2010 n'est toujours pas passée. Elle est survenue dans la période de transition entre les campagnes, alors que les acheteurs restent souvent attentistes, et sans aucun vrai coup de semonce. Le scénario était pourtant prévisible ou, tout au moins, certains acheteurs ne croyaient plus à des prix durablement bas dès le début juin. C'est l'un des enseignements des votes des acheteurs abonnés à Vigie matières premières (lire p. 60). " Mais ce n'est pas parce que 20 % de nos panelistes se déclaraient haussiers qu'ils sont passés aux achats ", regrette Patricia Le Cadre, animatrice de Vigie-mp.com. L'une des difficultés des acheteurs semble, en effet, d'avoir confiance dans leur propre analyse et de disposer, en interne, de soutien. Intégrer de plus en plus de facteurs distincts, des fondamentaux agricoles, aux déclarations politiques faites aux Etats-Unis, en passant par les arbitrages soja/coton dans les semis, à la guerre des monnaies, demande une expertise multiple et… la possibilité de recourir aux outils de protection comme les options. La culture des entreprises n'est peut-être pas encore suffisamment ouverte à ces outils d'arbitrage. Il faut reconnaître que le coup a été dur.
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Zone de turbulences sur les a chats de matières premières
L'alimentation animale est secouée au niveau de ses achats. Non seulement les hausses brutales de l'été ne veulent pas se calmer, mais le maïs s'emballe, et les orges s'agitent. Pendant ce temps-là, l'UE n'en finit pas de décider ce qu'est une matière première.
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