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FONGICIDES POMMES DE TERRE Retourà une année normale

L'année 2017 a été marquée par une pression mildiou beaucoup plus faible qu'en 2016.
L'année 2017 a été marquée par une pression mildiou beaucoup plus faible qu'en 2016.

Malgré la hausse des surfaces, le marché a chuté de 28 % en 2017. Après la forte poussée des produits haut de gamme il y a deux ans, les plus simples retrouvent une place significative.

«Nous venons de vivre une faible année à mildiou, mais 2016 avait été exceptionnelle, reconnaît Aline Zaborowski, chez Syngenta. La pression a été faible en début de campagne car il a fait très sec. La deuxième partie de campagne a été plus humide avec parfois des situations explosives de la maladie. Mais dans l'ensemble, les producteurs ont bien maîtrisé leurs protections. » « A noter que nous sommes aussi sur un point haut en surfaces implantées, avec environ 10 % d'hectares en plus par rapport à la moyenne des cinq dernières années », observe Yves Besnard, de Philagro. « L'année a aussi été favorable à l'alternaria », précise Eric Loppin, de Gowan. « En 2017, le nombre de traitements a fortement baissé, nous sommes revenus à une pression normale en mildiou », note Emilie Ardissone Jaussaud, chez BASF Agro. « On a constaté aussi moins de mélanges dans les interventions, ce qui signifie que les agriculteurs sont très peu intervenus sur mildiou déclaré », constate Bertrand Boulet, chez Belchim « En 2018, les surfaces ne devraient pas beaucoup baisser », estime Emilie Ardissone Jaussaud. « Elles pourraient même encore augmenter », pense Eric Loppin. « La tendance de fond est à une baisse de l'utilisation des produits phytos, avec un fort développement des OAD, et en particulier de Mileos, et à moyen terme, l'introduction de produits de biocontrôle, ajoute Yves Besnard. La tendance est aussi à une alternance plus importante des substances actives, pour mieux gérer les risques de résistance, mais aussi pour réduire les risques de présence de résidus sur les tubercules. Il existe une LMR, mais les cahiers des charges des acheteurs commencent à demander des taux de résidus, inférieurs à 50 % de la LMR. »

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