Cette année à Lyon, les Rencontres de la fertilisation raisonnée et de l'analyse organisée par le Comifer et le Gemas ont pu dédier une session entière à la fertilisation PK. « L'expérimentation en PK, qui avait été délaissée, a repris depuis quelques années », se félicite en effet Christine Le Souder, présidente du Comifer. Ce qui permet de revalider certaines bases et de préciser les connaissances quand bien même la fumure de fond se réduit année après année avec des apports qui ne couvrent même plus les exportations des cultures. « Les résultats d'essai sur ce créneau sont tellement peu nombreux qu'il est difficile de développer une argumentation pertinente auprès des agriculteurs », témoigne Philippe Gérard, technicien expert au service agronomique de Vivescia. Le réseau d'essai pluriannuel mis en place en 2010 par InVivo et des coopératives adhérentes, commence à délivrer quelques résultats probants. A l'exemple de celui mis en avant par Claire Aumont, référente état de fertilité des sols chez InVivo : « Selon les cultures, on ne gagne pas toujours avec un apport couplé PK (ndlr : en orge d'hiver ou en blé dur), mais en moyenne la marge brute est améliorée de 22 €/ha par rapport à un témoin non fertilisé PK. »
Depuis quelques années, la fumure de fond fait à nouveau l'objet de travaux, dont les premiers résultats ont été dévoilés lors des 12e Rencontres du Comifer et du Gemas.
596
Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
35 %
Vous avez lu 35 % de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)

- Accédez à nos articles
- Profitez du contenu de notre application
- Recevez nos newsletters
- Recevez chez vous 1 numéro de notre revue