L'année a été rude pour les viticulteurs. Les épisodes de gels au printemps ont eu de lourdes conséquences. « 120 000 ha seraient touchés plus ou moins sévèrement », annonce Aline Zaborowski, chez Syngenta, avec des disparités régionales importantes. Une situation qui a pu avoir un impact sur les investissements dans la protection contre les ravageurs ? « Difficile à dire aujourd'hui, sans chiffres. Au global, on s'attend plutôt à une légère baisse des hectares déployés », répond Aline Zaborowski. Sans baies, pas d'intervention, mais d'un autre côté certains ont pu vouloir encore plus assurer la protection. Pour David Pinson, chez DuPont, « on enregistre une baisse des hectares protégés (- 20 à - 25 %). De nombreuses parcelles n'ont plus été protégées après les dégâts de gel de printemps ». La pression tordeuses aurait été moindre, là aussi, avec des différences selon les régions. « La G2 n'a pas éclos en raison des fortes chaleurs », estime Stéphanie Fournol, chez Dow, et la G3 a été plutôt chaotique. « Les fortes chaleurs du sud de la France ont finalement limité la pression en G3, avec une forte baisse des traitements », relate David Pinson. Concernant l'offre produit, le marché bouge, même si le top 4, Syngenta, BASF, DuPont, Dow, demeure.

Entre le gel et une pression modérée, les hectares traités seraient plutôt en baisse. Le marché bouge, du côté des solutions, avec notamment l'arrivée du spinoteram, et de trichogrammes.
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