En 1992, la chrysomèle du maïs, Diabrotica virgifera, faisait son apparition près de l'aéroport de Belgrade (Serbie), avant de s'étendre dans toute l'Europe. Le 28 novembre 2013, à Strasbourg, le colloque « Produire avec la chrysomèle du maïs vingt ans après son arrivée en Europe », organisé par Arvalis, a dressé un bilan de son développement. Dans l'Hexagone, elle est apparue en 2002 en Ile-de-France (où elle a été éradiquée depuis), puis en Alsace et Rhône-Alpes. « Onze ans après sa détection en France, les populations restent modérées et aucun dégât identifié en culture, estime Bertrand Huguet, de la DGAL. Le bilan nous paraît positif. » « En 2013, en zone de confinement, il n'y a pas eu d'accroissement significatif de la population, la nuisibilité est retardée, mais en zone d'éradication, les foyers se multiplient, nuance Gilles Espagnol, responsable filière maïs chez Arvalis. La progression de l'insecte est inéluctable. » En Allemagne, aucune nuisibilité n'a pour le moment été observée. En Italie, des dégâts ont été constatés dès 2002, même si depuis 2009 ils tendent à se réduire.

Depuis vingt ans, la chrysomèle du maïs poursuit sa progression en Europe, mais occasionne peu de dégâts.
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