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NÉMATODES BETTERAVE Bien lutter dans la rotation

La journée consacrée aux essais sur le terrain a montré l'importance du choix des couverts antinématodes en interculture.B. CAILLIEZ
La journée consacrée aux essais sur le terrain a montré l'importance du choix des couverts antinématodes en interculture.B. CAILLIEZ

Les Technical days 2014 de SESVanderHave ont fait le point sur le nématode à kyste de la betterave.

« Même si aujourd'hui nous disposons de variétés de betteraves résistantes ou tolérantes au nématode à kystes de la betterave, Heterodera schachtii, les producteurs ne doivent surtout pas lever le pied sur les mesures de gestion de la lutte qu'ils ont mis en place par le passé », ont insisté les intervenants des Technical days, organisées par SESVanderHave près de Manheim, en Allemagne, les 27 et 28 août derniers, et suivies par 240 participants de plus de 20 pays dans le monde. Identifié pour la première fois en 1859, Heterodera schachtii est considéré comme le principal ravageur de la betterave sucrière aujourd'hui sur la planète. « La sélection de variétés résistantes ou tolérantes a révolutionné la lutte contre ce ravageur », note Nicola Minerva de Beta Italia, qui estime les surfaces de betteraves infestées par ce nématode en Europe, entre 6 % en Grande-Bretagne et 58 % en Belgique, 20 % en France et 40 % en Italie. Mais la résistance peut être fragile. Sylvain Fournet de, l'Inra de Rennes, a annoncé la détection des tout premiers cas de contournement de résistance en Italie et au Maroc. « Il est impératif de continuer à bien gérer la lutte dans la rotation, notamment par la destruction très précoce des repousses de colza, explique le Dr Matthias Daub du Julius Kuhn Institut en Allemagne. Il est aussi important d'utiliser des cultures intermédiaires antinématodes. » Alors qu'en France, l'emploi de couverts multiespèces pourrait faire oublier les nématodes. Pour compléter la lutte génétique contre les nématodes, certains travaillent sur l'utilisation de bactéries en traitement de semences. C'est le cas de Bayer avec le Votivo à base de Bacillus firmus, et de Syngenta avec le Clariva à base de Pasteuria spp, tous deux déjà commercialisés aux Etats-Unis et en cours d'étude en Europe.

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