«Avec notre enquête sur les ventes 2012, on approche considérablement l'exhaustivité du marché », se félicite Laurent Largant, délégué général de la CAS (1), qui s'exprime au nom d'Alliance pour le végétal regroupant la CAS et l'UPJ (2). Pour les engrais organiques, les réponses totalisent un volume de 374 000 t (+ 27,1 % par rapport à 2011, à périmètre égal) et un CA de 46 M€ (+ 16,4 %). Ce dernier se décompose en 33 M€ pour les 150 000 t de produits élaborés (granulés à partir de différentes matières premières) et 13 M€ pour les produits bruts (234 000 t). « En volume, les grandes cultures ont une part largement dominante, moins en CA, signale Laurent Largant. Si on ne se trompe pas beaucoup sur les produits élaborés, on est loin de couvrir tout le marché pour les produits bruts. » Car il faut y ajouter 400 000 t de fientes, de lisiers ou de résidus des IAA provenant de Bretagne, les 685 000 t importées de Belgique et les 200 000 t des Pays-Bas. La somme des produits bruts mis en marché en France serait ainsi plutôt de l'ordre de 1,2 à 1,3 Mt, dont une partie correspondrait d'ailleurs davantage à des amendements au sens réglementaire.

Difficile de recueillir des statistiques sur ce marché atomisé. Alliance pour le végétal s'y est essayé.
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