Le 5 juin, Alain Kleiber , ingénieur-conseil au laboratoire LCA, a abordé le vaste sujet que représente la nutrition en calcium de la vigne en quelques points. Pour rappel, 99 % du calcium dans la plante est dévolu à un rôle structurel et plastique, le pourcentage restant à un rôle physiologique, par exemple, pour complexer les déchets que la cellule végétale ne peut pas évacuer, lui évitant l'intoxication. La vigne peut pousser sur une plage de pH importante : entre 4,7 et 8,5, à condition que la disponibilité en calcium soit assurée. Contrairement à une situation en grandes cultures, cultiver des vignes sur un sol trop acide ou trop basique peut être intéressant : cela permet de conserver la typicité du terroir en terme aromatique. « Les besoins en calcium de la vigne ne sont pas forcément à mettre en lien avec les besoins en calcium du sol », fait remarquer Alain Kleiber. Bien penser sa nutrition calcique est indispensable. Par exemple, lors du cycle de croissance de la vigne, peu de temps avant la véraison, il y a une « crise calcique », caractérisée par une augmentation du rythme d'absorption du calcium, qui correspond à un brusque changement physiologique. Si à ce moment, il n'y a pas assez de calcium disponible, la plante se trouve fragilisée, plus sensible aux parasites.
Une journée technique organisée par le laboratoire LCA a donné l'occasion de faire le point sur la nutrition en calcium de la vigne.
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