De 150 000 à la fin des années soixante, le nombre d'analyses de sol a atteint un sommet en 2001-2002 avec 310 000 analyses. Le développement agricole après-guerre n'y est pas étranger, de même que les diverses réglementations (directive nitrates, arrêté boues...). " La distribution a progressivement pris de plus en plus de place aux dépens de la prescription ", relève Hubert Roebroeck, DG d'Agro-Systèmes, leader de l'analyse de terre en France. Depuis, on enregistre 10 000 analyses de sol en moins par an. En cause : le recul de la SAU et du nombre d'exploitations. En outre, " la concentration du nombre de distributeurs ne s'est pas traduite par davantage d'analyses ", explique Hubert Roebroeck. " On espère avoir atteint un point bas ", ajoute-t-il néanmoins. La fréquence optimale selon la profession serait de quatre analyses par an pour 100 ha, soit un marché annuel d'1,2 million d'analyses, loin des réalisations actuelles. Compte tenu des freins persistants en matière de prélèvement, un niveau réaliste intermédiaire pourrait se situer à 600 000 analyses, soit un maillage d'une analyse pour 10 ha tous les cinq ans. " Cela donnerait un peu d'air aux laboratoires français qui ne sont pas tous en bonne santé financière ", commente le DG d'AgroSystèmes.
En perte de vitesse depuis dix ans, le marché des analyses de sol peine néanmoins à redécoller.
297
Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
71 %
Vous avez lu 71 % de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)

- Accédez à nos articles
- Profitez du contenu de notre application
- Recevez nos newsletters
- Recevez chez vous 1 numéro de notre revue