Le 8 mars 2011, lors de l'ouverture de la 4e Conférence internationale sur les méthodes alternatives en protection des cultures (du 8 au 10 mars à Lille), organisée par l'AFPP (Association française de protection des plantes), le député Antoine Hertz n'a pu présenter son état des lieux des méthodes de biocontrôle et surtout ses propositions pour soutenir leur développement. La mission parlementaire dont il a été chargé par le Premier ministre, fin septembre dernier, n'étant pas encore achevée. En revanche, la préparation de ce rapport montre à quel point les pouvoirs publics se penchent plus que jamais sur l'amélioration des évaluations, et autorisations de mise sur le marché de ces produits, dont le flou réglementaire bloque bien souvent les initiatives en France et en Europe. Dans l'Union européenne, la volonté politique de leur donner plus de visibilité réglementaire est tout aussi forte, grâce à la directive 2009/128 du 21 octobre 2009. Celle-ci instaure un cadre communautaire pour parvenir à une utilisation des produits phytos compatible avec le développement durable et accorde une priorité aux méthodes de lutte non chimiques.
Sous couvert d'une forte volonté politique, les méthodes s'affinent et les règles s'éclaircissent concernant l'évaluation et la vulgarisation des alternatives à la lutte chimique.
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