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PHOSPHATES Améliorer le raisonnement

Un nouvel indicateur universel est recherché, afin de mieux évaluer la disponibilité du phosphore dans le sol et, par voie de conséquence, de calculer plus précisément la dose de phosphate à apporter.

En matière de fertilisation phosphatée, il est clair que le conseil agronomique manque de fiabilité, notamment parce que la biogéochimie du phosphore est complexe. Rien qu'au niveau européen, il existe pas moins de dix-sept méthodes différentes pour apprécier le phosphore biodisponible ! " L'extraction chimique reste insuffisante ", justifie Alain Mollier, de l'unité mixte de recherche Inra-Enitab de Bordeaux. Il s'exprimait ainsi le 16 juin dernier lors de la restitution à Bordeaux du projet soutenu par le Casdar entre 2008 et 2011 et intitulé " Approche innovante pour le raisonnement de la fertilisation phosphatée des cultures, basée sur de nouveaux indicateurs d'évolution de la phytodisponibilité du phosphore dans le sol ". De ce travail basé sur des expérimentations de longue durée, dans des conditions de cultures très diverses (espèces, travail du sol, modalités d'incorporation de l'élément P), il s'avère que l'indicateur E semble le plus pertinent pour rendre compte de la disponibilité du P dans le sol et la production des cultures.

Pas avant 2015

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