La nutrition animale soutient avant tout la filière porcine via la performance technico-économique des élevages. « L'alimentation représente plus de 60 % du coût de revient », rappelait Eric Schetelat, responsable du service porc d'Inzo°, lors de la session Aftaa du 20 octobre au Mans. La première demande de la filière est donc de réduire les coûts, une démarche que les industriels de la nutrition animale voudraient voir muée en une demande de soutien à la compétitivité globale. En effet, la nutrition animale « est en interaction avec de nombreux autres domaines pouvant être des facteurs limitant l'expression du potentiel de l'animal, que ce soit le bâtiment, l'éleveur, la génétique... », pointe Eric Schetelat. C'est donc ce potentiel qu'il faut libérer. « Nous n'attendons pas d'innovation de rupture. Le premier levier, c'est la nutrition pure et dure : connaissance des besoins pour chaque catégorie d'animaux et description fine des matières premières. » De nouveaux indicateurs apparaissent comme la nature des glucides qui pourrait déjà permettre de gagner de 1 à 3 €/porc. Il s'agit de toujours mieux faire coller les apports aux besoins qui diffèrent entre animaux de la même bande et pour un même stade physiologique. Difficile, cependant, de changer l'aliment au jour le jour pour des raisons logistiques.

La nutrition animale actionne plusieurs leviers pour aider la filière porcine dans sa difficile mutation.
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