Si la majeure partie des essais était consacrée au solaténol et aux orges hybrides Hyvido, Syngenta a profité de ses Innodays, pour faire part de sa stratégie et de ses projets à court et moyen termes. « Notre objectif est de devenir le premier semencier français, d'exceller en protection des plantes et d'ouvrir de nouveaux marchés, a expliqué Denis Tardit, président de Syngenta France, aux 1 500 participants venus de toute la France, qui se sont succédé du 27 juin au 30 juin, sur la plate-forme de Villers-Bretonneux (Somme). Pour atteindre ces objectifs, l'entreprise va s'appuyer sur un portefeuille très large d'innovations. » En plus des deux fongicides à base de solaténol qui devraient obtenir prochainement leur homologation, Syngenta dispose d'un deuxième SDHI, isopyrazam ou izm d'ici à 2018-2019, et d'un troisième après 2020, l'adépydin, qui sur céréales, apporterait une bonne efficacité contre la fusariose et la septoriose. Syngenta travaille aussi à l'horizon 2020-2024, sur un fongicide à base de fludioxonil en colza, un projet antibotrytis en vigne et légumes, et une nouvelle gamme d'antimildious.
Le groupe suisse mise sur les blés hybrides, un renouveau de sa génétique en maïs et betteraves, de nouvelles offres en fongicides, herbicides, insecticides et le lancement de solutions de biocontrôle.
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