Les aléas climatiques ont, pour la deuxième année consécutive, donné un coup de pouce aux semis de maïs en France en 2013. « Les cours étaient aussi très favorables au maïs », relève Patricia Mora-Matel, chez De Sangosse. Si le grain a bénéficié de cette hausse conjoncturelle, le fourrage a aussi progressé pour assurer la reconstitution des stocks. « Les surfaces ont augmenté en Haute et Basse-Normandie, Bretagne, Centre, Pays de la Loire, Poitou-Charentes... En revanche, elles ont reculé en Alsace, Lorraine, Rhône-Alpes et Aquitaine », note Henrique Teixeira de Maïsadour. Comment vont évoluer les surfaces en 2014 ? « En grain, tout dépendra de la sole disponible pour les espèces de printemps après les semis d'automne », commente Lionel Lordez de Monsanto. « Nous tablons sur une légère baisse en grain, estime Céline Cahaupé d'Euralis semences. La production mondiale a augmenté, le prix du maïs ne devrait pas remonter et les contraintes de diversification ou de rotation liées à la Pac, risquent de faire disparaître plusieurs milliers d'hectares. » La majeure partie des acteurs penchent ainsi pour une érosion des surfaces en grain. « Il pourrait cependant se semer un peu de maïs en plus par rapport aux prévisions, car les agriculteurs risquent de rencontrer des difficultés à semer du blé derrière du maïs et du tournesol récoltés tardivement », remarque François Jansseune d'Advanta.

Après deux années consécutives de hausse, le marché des semences de maïs en France, pourrait reculer en grain, et rester stable voire légèrement augmenter en fourrage.
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