DÉSHERBAGE Efficacité du non-chimique

« La diversification de l'assolement, le labour, le décalage de la date de semis, le faux-semis, et le désherbage mixte, chimique et mécanique, sont les leviers agronomiques les plus préconisés dans les coopératives pour lutter contre les adventices, d'où une expérimentation pour valider ces préconisations », a expliqué Céline Denieul, en charge de la gestion des adventices en grandes cultures, au pool Santé végétale et agronomie, chez InVivo AgroSolutions, lors de la conférence internationale sur les méthodes alternatives de protection des plantes, organisée par l'AFPP, le 13 mars, à Lille. L'étude, menée avec l'Inra de Dijon, se base sur des données recueillies entre 2010 et 2013, dans le cadre du réseau Dephy FERMEcophyto des coopératives. Elle tient compte de deux échelles d'analyse : parcellaire et système de culture (échelle multiparcellaire et pluriannuelle), avec quatre indicateurs, le rendement, la marge brute (ne prenant pas en compte les charges de mécanisation), l'IFT (indice de fréquence de traitement) herbicide et l'utilisation d'herbicide du groupe HRAC B, « celui où il y a le plus de problèmes de résistances », a ajouté Céline Denieul.

Faux-semis et labour moins probants