Les éleveurs s'impatientent. Les cours du blé, du maïs, du tourteau de soja décrochent, mais les aliments sont encore à un certain niveau. « L'alimentation animale est une industrie à faible valeur ajoutée, 80 à 85 % du prix de l'aliment étant constitué de matières premières. Quand les cours augmentent, ceux de l'aliment augmente, quand ils diminuent, l'aliment diminue », balaye Alain Guillaume, président du Snia. « Mais il est vrai qu'il y a toujours un décrochage moins rapide pour l'aliment composé que pour les matières premières », commente Jean-Luc Cade, président de Coop de France Nutrition animale (voir infographie). Et d'évoquer une certaine inertie due au fait que tout n'est pas formulé en prix spot. « Comme on a des couvertures, il va y avoir un atterrissage en douceur, on a d'ailleurs amorcé cette période d'atterrissage, informe-t-il. Et si l'on regarde les prix des matières premières en moyenne mobile sur six mois, on s'aperçoit que les deux courbes ont exactement les mêmes tendances. »

Une certaine inertie du prix des aliments est observée, alors que les matières premières sont baissières.
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