Les surfaces en protéagineux sont en recul en 2012 : 201 000 ha, soit une baisse de 28 % par rapport à l'année précédente. Une sole qui se partage principalement entre 136 000 ha de pois (- 25 %) et 62 000 ha de féverole (- 32 %), d'après les estimations du SSP (Service de la statistique et de la prospective), fin août. « Cette régression des surfaces s'explique par différents facteurs : de mauvais rendements en 2011, la concurrence avec le colza, dont les cours sont particulièrement élevés, et les faibles écarts de prix entre pois et céréales au moment du choix de l'assolement », analyse Olivier Lévêque, chargé de développement régional à l'Unip. Certes, certains agriculteurs ont ressemé du pois de printemps dans les parcelles de céréales retournées à cause du gel, mais cela reste modeste : environ 25 000 ha, qui se compensent quasiment avec les surfaces de pois d'hiver retournées.
Les emblavements de la campagne 2011-2012 sont en régression, entraînant une baisse du marché.
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