C'est ce qui ressort du baromètre ADA (1) réalisé par BVA en avril dernier. En effet, 90 % des agriculteurs considèrent que l'ammonitrate fournit la forme d'azote la plus assimilable par la plante. En revanche, ils ne sont que 69 % à connaître le phénomène de volatilisation d'ammoniac relatif à l'apport d'urée ou de solutions azotées. Soit à peu près un niveau équivalent à celui d'il y a quatre ans. « On n'a pas encore suffisamment communiqué sur les différences d'efficacité entre les formes azotées, estime Gilles Poidevin, délégué général de l'Unifa. Les actions de promotion ont beau être nombreuses (brochures, lettres diffusées par e-mail, plan média, site www.azote.info, essais agronomiques), 82 % des agriculteurs citent encore le coût de l'engrais comme premier critère de choix, soit le double du critère « impact sur l'environnement ».
Malgré son coût élevé sur la campagne 2008-2009, cet engrais azoté reste, sur le terrain, la forme la plus utilisée et la plus appréciée des agriculteurs.
264
Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
53 %
Vous avez lu 53 % de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)

- Accédez à nos articles
- Profitez du contenu de notre application
- Recevez nos newsletters
- Recevez chez vous 1 numéro de notre revue