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CHRISTOPHE FEREY, RESPONSABLE DU LABORATOIRE ARTÉMIS « Optimiser les analyses dépend aussi des relations entre le laboratoire et son client »

« Si la prise d'échantillons n'est pas correcte dans l'usine d'aliments, l'analyse ne servira pas à grand chose », insiste Christophe Ferey, responsable du laboratoire Artémis. Y. BOLOH
« Si la prise d'échantillons n'est pas correcte dans l'usine d'aliments, l'analyse ne servira pas à grand chose », insiste Christophe Ferey, responsable du laboratoire Artémis. Y. BOLOH

Le rapport d'analyse que le laboratoire remet à son client doit porter un certain nombre de mentions concernant la traçabilité du client et de l'échantillon dont naturellement le nom du laboratoire prestataire et l'identification de l'échantillon avec sa date de réception. Il doit également porter des précisions sur la méthode utilisée, les accréditations du laboratoire, l'expression du résultat avec son unité et l'incertitude de la mesure.Si les laboratoires ont naturellement des obligations au regard de la qualité des résultats, ils ne peuvent cependant travailler que sur les échantillons qu'ils reçoivent. C'est en effet en amont que la représentativité de la prise d'échantillon doit être assurée. Si le prélèvement d'échantillon n'est pas correct, les résultats ne seront pas utilisables. Nous avons également besoin de recevoir un maximum d'informations pour préparer l'échantillon. Pour les laboratoires, les matrices en nutrition animale sont souvent les plus compliquées à préparer, car il s'agit de mélanges très complexes. La connaissance de la matrice est donc directement liée à la fiabilité du résultat. Par exemple, nous recevons 500 g d'échantillon, mais la taille de la prise d'essai pour la protéine Dumas est de 300 mg. Les divisions et les broyages permettant d'avoir nos 300 mg homogènes et représentatifs des 500 g reçus, imposent des traitements différents suivant les matrices. Ainsi, la division se fait au rifle pour des tourteaux de tournesol et au diviseur rotatif pour des minéraux. Les protocoles opératoires sont également différents selon les matrices pour un même dosage, par exemple l'humidité.

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