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L'EXPÉRIENCE DE SYLVAIN BAUDRY, DIRECTEUR LOGISTIQUE DE SOREAL « Nous en sommes à moins d'une anomalie toutes les 12 000 t livrées »

Pour Sylvain Baudry, directeur logistique et industriel de Soreal, « optimiser sa logistique, c'est revisiter toute la chaîne de la valeur pour fluidifier et surtout fiabiliser les flux tout en réduisant les coûts ».J.-F. MARIN
Pour Sylvain Baudry, directeur logistique et industriel de Soreal, « optimiser sa logistique, c'est revisiter toute la chaîne de la valeur pour fluidifier et surtout fiabiliser les flux tout en réduisant les coûts ».J.-F. MARIN

Les camions de Soréal roulent 110 000 km/an sur des routes souvent difficiles, 17,5 heures par jour, 5 jours par semaine. Mais ils ne lui appartiennent plus. Sylvain Baudry a réduit ainsi ses coûts de plus de 20 % tout en améliorant la qualité de livraison. « Nous avions, il y a six ans, un contrat pour l'usine de Joigny avec un transporteur et une anomalie toutes les 900 t livrées. Nous en sommes à moins d'une anomalie toutes les 12 000 t livrées. » Il a revisité toute la chaîne de valeur. « La première étape a été de déterminer ce qui est stratégique. Par exemple la prise de commande dispose du fichier et les conducteurs assurent la relation client. Alors que les véhicules représentent juste un stock financier. » L'entreprise décide donc d'externaliser non seulement le parc moteur, mais aussi et c'est alors une première en France, les citernes. Les véhicules sont toujours à la pointe de la technologie car le contrat de location exclusive à ses couleurs est signé pour quatre ans (porteur) ou cinq ans (semi-remorque). Et il intègre aussi bien le prix de reprise que l'intervention en cas de panne et la maintenance préventive. La gestion des conducteurs est un autre point clé. « Le turnover s'accélère avec la génération Y. Pas question pour moi de lutter par l'inflation des salaires ni d'attribuer un camion à chaque conducteur. L'usine ne change pas de presse à chaque changement d'équipe ! Chaque véhicule a deux chauffeurs par jour. Et, les conducteurs ont contribué au manuel métier qui détaille ce qu'ils font, ce qu'ils doivent faire et la limite de leur mission. Je n'emploie pas un conducteur pour vendre ou pour changer une roue, mais pour assurer la livraison. Ils n'ont pas d'habitudes, mais des procédures de travail ce qui nous rend moins vulnérables s'ils partent et les conforte dans le professionnalisme de leur poste. »

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