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L'EXPÉRIENCE D'INVIVO STOCKAGE SUR LE SITE DE BASSENS (GIRONDE) « Le responsable de site est le plus à même de gérer le risque au quotidien »

«En fonction de leur caractère général ou particulier, les consignes de sécurité peuvent être décidées par le directeur général, le responsable métier ou le responsable d'établissement, explique Jérôme Tocques, responsable du pôle QHSE chez InVivo. Dans les procédures communes au niveau du groupe, élaborées par le pôle QHSE, il n'y a pas forcément de place pour le détail. C'est pourquoi elles peuvent être déclinées en terme de consignes opérationnelles par site, voire par silo ou par cellule. » Depuis l'année dernière, InVivo a précisé la délégation de pouvoir, en confi ant davantage de responsabilités à ses responsables de sites, considérés au quotidien comme les plus à même de gérer le risque. Chez InVivo, le directeur d'exploitation a délégation pour assurer la sécurité sur le site. « Aujourd'hui, s'il y a un problème sur l'installation, c'est moi qui prend, c'est clair », expose Gilles Dumontet, responsable du site de Bassens. En revanche, le choix a été fait de ne pas subdéléguer le pouvoir au sein des sites, mais de désigner un correspondant sécurité sur chaque installation. « Il peut s'agir du directeur d'exploitation lui-même ou d'une autre personne sur le site », explique Gilles Dumontet. A Bassens, il s'agit du responsable travaux neufs et maintenance. Nicolas Papot est en quelque sorte le référent sécurité. En tant qu'interface, il informe ses collègues, accompagne les visites, les contrôles, rédige les notes de synthèse, participe à l'identifi cation des besoins en formation, tient à jour les indicateurs de sécurité, rédige les rapports d'incidents et d'accidents et fait le bilan annuel dans le cadre du retour d'expérience (Rex). Il est force de proposition et s'assure de la réalisation des référentiels, des exercices d'évacuation ou des protocoles de chargement et déchargement. InVivo a également redonné ses lettres de noblesse au CHSCT, notamment dans les établissements de taille suffisante. A défaut, « on essaye d'encourager la création de commissions ou de groupes de travail sur la sécurité », signale Jérôme Tocques

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