Contenu réservé

PAROLES DE DISTRIBUTEURS ENGAGÉS DANS CETTE DÉMARCHE « Cela permet à nos clients de gagner en compétitivité »

Il y a des écarts de prix parfois significatifs sur des produits phytosanitaires entre différents pays de l'Union européenne. Acheter à l'étranger après avoir demandé un permis de commerce parallèle nous permet de proposer des tarifs intéressants à nos clients », explique un distributeur qui pratique depuis plusieurs années ce système. « Et d'avoir accès à des produits en cas de pénurie », complète un autre, qui poursuit « cela me permet aussi de conserver ma liberté commerciale ». Ils se comptent sur les doigts d'une main, ces distributeurs français qui pratiquent le commerce parallèle de produits phytosanitaires et ils ont préféré garder l'anonymat. Certains expliquent également que cela permet aux agriculteurs qui travaillent avec eux de limiter les distorsions de concurrence à l'échelle européenne : « Un agriculteur français doit parfois traiter avec des produits plus chers que dans le pays voisin, alors que les productions de son collègue étranger se retrouveront comme les siennes sur les étals des magasins en France. Il y a une vraie distorsion de concurrence, et permettre à l'agriculteur d'avoir accès à un produit avec les mêmes conditions d'achat qu'à l'étranger lui fait gagner en compétitivité. » Et surtout ces distributeurs tiennent à se démarquer mordicus des fraudeurs : « Il faut arrêter de systématiquement nous associer à la contrefaçon ! Certes, cela peut se produire par accident, mais comme partout, pour tous les produits, agricoles ou non. Les PCP sont accordées par l'administration, qui réalise de nombreux contrôles. Et nous faisons systématiquement remonter les informations quand nous suspectons un circuit frauduleux. »

296

Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution

Si vous êtes abonné, cliquez ici pour vous connecter et poursuivre la lecture
88 %

Vous avez lu 88 % de l'article

Poursuivez la lecture de cet article

en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
  • Accédez à nos articles
  • Profitez du contenu de notre application
  • Recevez nos newsletters
  • Recevez chez vous 1 numéro de notre revue

Sur le même sujet

Les équipes de Soufflet agriculture (ici, Martial Bouedo, chef marché semences) ont accueilli sur leur stand la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, lors de l'inauguration d'Innov-Agri, mardi 2 septembre, à Outarville (Loiret).

Innov-Agri, c’est parti !

Sur le site d'Oisemont (Somme), la coopérative Calipso vient de remplacer son vieux silo en béton par trois cellules rondes métalliques.

Les infrastructures, un maillon stratégique

Environ 850 adhérents d'Agrial ont répondu à l’appel des journées Grand Angle du secteur nord à Villebadin (Orne), le 13 juin, et 1 500 visiteurs grand public le lendemain pour La ferme grandeur nature.

Les plateformes cultivent le lien

Dépoussiérer la collecte

Le stand de Ternoveo n'a pas désempli lors des deux journées du salon Innov-Agri, à Essigny-le-Grand (Aisne), mercredi 5 et jeudi 6 juin.

Innov-Agri fait le plein

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre