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PIERRE DUPONT, RESPONSABLE DES ACTIVITÉS TECHNIQUES, COMMERCIALES ET DÉVELOPPEMENT DE CPLB-GROUPE CAVAC « Des cages bien-être lapin depuis cinq ans »

Pierre Dupont, un des responsables du groupement lapins de la Cavac, étudie en ce moment une grille de référencement bien-être dans le cadre d'une nouvelle commission créée par le Clipp, afin de guider les éleveurs dans l'amélioration du bien-être de leurs lapins.H. LAURANDEL
Pierre Dupont, un des responsables du groupement lapins de la Cavac, étudie en ce moment une grille de référencement bien-être dans le cadre d'une nouvelle commission créée par le Clipp, afin de guider les éleveurs dans l'amélioration du bien-être de leurs lapins.H. LAURANDEL

Depuis 2009, la Cavac s'intéresse au bien-être animal pour sa filière lapins avec son groupement de producteur CPLB-groupe Cavac. Il n'existe pas de normes bien-être en production lapine, mais toute éventualité est à envisager. La coopérative vendéenne s'est penchée sur ce dossier à la suite d'une sollicitation de l'abattoir ALPM « qui nous avait invités en 2009 à étudier des cages bien-être à la demande de clients à l'export », précise Pierre Dupont. Un groupe de travail a alors été constitué et les premières cages à mezzanine installées, sur la base de l'expérience d'un adhérent avant-gardiste les ayant déjà adoptées. Bilan de l'opération : un surcoût de 150 000 € pour 3 500 cages, soit 8 à 10 % de plus par rapport à une cage classique. Surcoût pris en charge par la coopérative avec une participation de l'abattoir, mais non valorisé par le client final. Avec la fusion du CPLB dans la Cavac en janvier dernier, ce sont 7 000 cages mères installées sur les 130 000 que compte le nouveau groupement. Ces cages ont un espace supplémentaire en mezzanine, permettant à la lapine de s'isoler de ses lapereaux. « Toutefois, cette cage n'améliore pas les performances techniques. Elle est à intégrer dans un raisonnement plus global du dossier bien-être. » Un dossier qui englobe la démédication depuis cinq ans également (réduction de 50 % des médicaments à ce jour), la ventilation et aussi l'indice de consommation avec un travail sur l'alimentation. Et tout cela dans une ambiance musicale puisque pour cacher les bruits nocturnes générateurs de stress, de la musique est diffusée dans les élevages. Si tous ces volets concernent déjà l'ensemble des éleveurs, la cage bien-être est appelée à se développer progressivement si le Clipp (Comité lapin interprofessionnel pour la promotion des produits) abonde dans ce sens. Et la Cavac prévoit que tout nouvel éleveur installé sera équipé de telles cages.

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