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Responsables industriels, identifier le potentiel de substitution d'énergie Appréhender la mise en place d'un projet biomasse

Confrontés à des factures énergétiques souvent salées, les OS ou leurs filiales ont pourtant des atouts pour faire tourner leurs outils avec de l'énergie issue de la biomasse.

Capacités logistiques existantes, process identifiés adaptables à la biomasse, coproduits valorisables... nombre d'OS disposent d'outils où la substitution d'une partie de la consommation d'énergie fossile par de la biomasse est tout à fait possible. Il convient néanmoins au préalable d'analyser chaque situation et de connaître la quantité et la saisonnalité des besoins énergétiques, le type d'énergie requise (sachant que la vapeur saturée conviendra mieux pour de la distillation et l'eau chaude pour du séchage), et surtout de comparer les ressources possibles en biomasse. Y a-t-il des agrocombustibles (issues et poussières de céréales, pulpes de raisin déshydratées...) disponibles en interne ? Ou des gisements en bois-énergie dans les 100 km aux alentours ? L'approvisonnement est-il mutualisable avec d'autres acteurs ? « C'est du cas par cas, il n'y a pas de recettes miracles », prévient Jérémie Descours, consultant biomasse-énergie, chez Services Coop de France (SCDF). Sans oublier la rentabilité du projet, sachant que près de la moitié de l'investissement se situe dans le coût de la chaudière (entre 2 et 4 M€) et que l'autre moitié réside dans le génie civil, la mise en place du réseau de chaleur, le stockage, le traitement des fumées. Il n'y a pas de corrélation entre le temps de retour sur investissement et la puissance installée. Compter en tout cas vingt-quatre mois pour la mise en place opérationnelle dont huit mois de durée des travaux.

Pas plus de 75 à 80 % de substitution

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