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Pour les services expérimentation des coopératives et des négoces Bien appréhender l'agrément BPE

Nombre de distributeurs mènent des essais sur des produits phytosanitaires. Certains sont pour cela agréés BPE, sésame qui ouvre les portes des dossiers d'homologation. Le point sur l'obtention de l'agrément, ses avantages et sa mise en place.

Aujourd'hui, une dizaine de coopératives et de négoces sont agréés BPE (bonnes pratiques d'expérimentation) : parmi eux, Terrena, Axéréal ou encore Agrial. Alors, à quoi ça sert d'être BPE et comment ça marche ? C'est l'une des premières questions abordées par les trois formateurs Hervé Quenin, de Cotesia, Hervé Giffard, de Testapi et Thomas Levasseur, de Phyliae, dirigeants d'entreprises d'expérimentation et de conseil en agriculture, lors du stage AFPP « Pratiques et réalités de l'expérimentation (BPE/BPL) » (1). Les attentes des stagiaires sont variées : préparer un audit, approfondir les compétences, revoir les évolutions du contexte réglementaire... « Nous ne sommes pas BPE, mais nous envisageons de présenter un dossier au Cofrac, cela nous permet de mieux appréhender les moyens à mettre en oeuvre », explique François Burckel, du négoce Armbruster. Une question légitime quand on voit que la démarche demande une forte implication, humaine et financière. Pourquoi donc être BPE ? « Cela nous a permis d'homogénéiser nos processus, et d'améliorer la qualité de nos essais », relate Damien Ducy, responsable expérimentation chez Terrena. L'agrément donne aussi à la structure une reconnaissance officielle des essais, obligatoire pour l'intégration dans un dossier d'homologation (Base Coleor, collecte des essais officiellement reconnus en France), et est un gage de qualité auprès des commanditaires. Plus de 5 000 essais BPE sont sous-traités par an en France, payés plusieurs milliers d'euros, selon les modalités.

Une habilitation officielle

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