"La moisson se réalise de plus en plus vite, souligne Olivier Bacon, directeur d'exploitation chez Cohesis (Reims, Marne). Se pose alors pour nous le problème de désengorger les silos accueillant les adhérents. Au départ, nous avons augmenté le nombre de camions le jour pour transférer plus rapidement la récolte. Au bout d'un moment, c'est l'effet inverse qui s'est produit : le flux trop important de véhicules engorgeait le silo et augmentait leur temps d'attente, d'où au final une perte de productivité en tonnes dégagées. " La saturation des silos entraînait aussi un mécontentement des adhérents. " Comme nous travaillions déjà sept jours sur sept en pleine moisson, la seule façon d'élargir la plage horaire de travail était d'avoir recours au transport de nuit. " Ce système a débuté il y a six ans, et s'est élargi progressivement à différentes zones géographiques et avec plus de camions, jusqu'à sa généralisation à toute la coopérative l'an dernier.
Contenu réservé
Cohesis transporte la nuit
Pour fluidifier l'entrée et la sortie des grains au niveau des silos lors du pic de moisson, Cohesis a instauré le transfert de nuit.
679
Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
23 %
Vous avez lu 23 % de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)

- Accédez à nos articles
- Profitez du contenu de notre application
- Recevez nos newsletters
- Recevez chez vous 1 numéro de notre revue