Contenu réservé

RENÉ-JACQUES GARDIN, OPÉRATEUR DE L'UNITÉ DE GRANULATION, CHEZ ILE DE FRANCE SUD (MORIGNY-CHAMPIGNY, ESSONE) « Les granulés véhiculent une image positive »

« Nous arrivons à valoriser nos issues de façon positive. Même si les quantités sont encore faibles, elles augmentent d'année en année », assure René-Jacques Gardin.A. RICHARD
« Nous arrivons à valoriser nos issues de façon positive. Même si les quantités sont encore faibles, elles augmentent d'année en année », assure René-Jacques Gardin.A. RICHARD

Sur environ 1 500 à 2 000 t de déchets, la coopérative Ile de France Sud produit environ 300 t de granulés par an. Auparavant, les enveloppes de grains, grains cassés, poussières étaient expédiés en Bretagne pour l'alimentation animale. Mais avec la baisse de l'élevage, ces déchets sont devenus une charge pour la coop. En 2009, elle se lance dans l'aventure des combustibles. Les issues, récoltées dans une vingtaine de silos, sont hétérogènes, ce qui implique une formulation spécifique pour limiter la variabilité. Pour éviter les problèmes de mâchefer dans le foyer et les émissions corrosives dans les fumées, liées à la biomasse agricole, des déchets de colza et environ 5 à 10 % de bois ont été ajoutés et surtout des additifs minéraux naturels qui permettent de contrôler la combustion. Si l'achat d'une unité de granulation (400 000 €) a été possible, c'est parce que les élus d'Etampes ont montré une forte volonté de se chauffer avec des ressources locales. Ile de France Sud approvisionne aussi la Scael (Eure-et-Loir) et la piscine de Gauchy (Aine). Mais les débouchés restent compliqués. « Pour les agro-pellets, le marché a du mal à décoller. Nous avons complété l'installation avec des granulés de bois que nous vendons aux particuliers. Cela fonctionne très bien. Avec nos issues, nous avons une marge de manoeuvre pour les années futures », assure René-Jacques Gardin, opérateur de l'unité de granulation. Au bout de six ans, la production des agro-pellets est à l'équilibre. Même si les bénéfices ne sont pas encore au rendez-vous, les charges du poste créé pour piloter la granulation sont couvertes. « Plus qu'une affaire économique, les granulés véhiculent une image positive de la coopérative », confie René-Jacques Gardin.

307

Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution

Si vous êtes abonné, cliquez ici pour vous connecter et poursuivre la lecture
93 %

Vous avez lu 93 % de l'article

Poursuivez la lecture de cet article

en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
  • Accédez à nos articles
  • Profitez du contenu de notre application
  • Recevez nos newsletters
  • Recevez chez vous 1 numéro de notre revue

Sur le même sujet

Les équipes de Soufflet agriculture (ici, Martial Bouedo, chef marché semences) ont accueilli sur leur stand la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, lors de l'inauguration d'Innov-Agri, mardi 2 septembre, à Outarville (Loiret).

Innov-Agri, c’est parti !

Sur le site d'Oisemont (Somme), la coopérative Calipso vient de remplacer son vieux silo en béton par trois cellules rondes métalliques.

Les infrastructures, un maillon stratégique

Environ 850 adhérents d'Agrial ont répondu à l’appel des journées Grand Angle du secteur nord à Villebadin (Orne), le 13 juin, et 1 500 visiteurs grand public le lendemain pour La ferme grandeur nature.

Les plateformes cultivent le lien

Dépoussiérer la collecte

Le stand de Ternoveo n'a pas désempli lors des deux journées du salon Innov-Agri, à Essigny-le-Grand (Aisne), mercredi 5 et jeudi 6 juin.

Innov-Agri fait le plein

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre