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CLAUDE FLOCH ET JEAN-PIERRE ARCOUTEL, COOP DE FRANCE MIDI-PYRÉNÉES « La plupart des coops de Midi-Pyrénées auraient été contactées au moins une fois »

Claude Floch, la codirectrice et Jean-Pierre Arcoutel, le président de Coop de France Midi-Pyrénées, ont alerté les coopératives de la région à trois reprises en moins de deux mois.L. LECARPENTIER
Claude Floch, la codirectrice et Jean-Pierre Arcoutel, le président de Coop de France Midi-Pyrénées, ont alerté les coopératives de la région à trois reprises en moins de deux mois.L. LECARPENTIER

Récemment, « une coopérative a été gravement piégée dans notre région, relatent Claude Floch, codirectrice, et Edith Evrard, juriste de Coop de France Midi-Pyrénées. Nous avons décidé de réagir ». Entre avril et début juin, trois alertes en ligne ont été lancées auprès des coops. La fédération régionale détaille un des modes opératoire : « Le président adresse à un salarié de l'entreprise, avec en copie un consultant (le cabinet Valmon pour les unes et monsieur Philippe Brisson pour l'autre), un mail l'informant d'un projet d'OPA sur une société cible et l'alertant sur la confidentialité de cette opération financière [...] Dans un des deux cas, le cabinet Valmon a ensuite adressé par mail au salarié ciblé un Rib correspondant à une banque chinoise, puis, le président, un nouveau mail l'informant du montant des acomptes à effectuer (trois virements de plus de 400 000 € chacun). » « Ils sont très doués, ils connaissent tout sur l'entreprise, analyse Claude Floch. Par ailleurs, ils demandent des virements avec des montants qui ne sont pas affolants, correspondant à la taille de l'entreprise. » Elle estime que, probablement, la plupart des coops de Midi-Pyrénées auraient été contactées au moins une fois par une personne se faisant passer pour le président, par exemple. « Il y en a de plus en plus, ajoute Claude Floch. Il y a, de toute évidence, des spécialistes de l'ingénierie sociale, et cela n'a pas fini d'évoluer. » Pour collecter des informations en amont, des escrocs se sont ainsi fait passer pour Patrick Dehaumont, directeur général de la DGAL. Claude Floch se dit choquée du manque d'information : « On a découvert que beaucoup en avaient connaissance, la gendarmerie, les banques, par exemple, mais les entreprises n'ont pas été informées ou alertées. »

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