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JEAN BOURTEMBOURG, RESPONSABLE CÉRÉALES À LA SCARA « La ventilation réfrigérée garantit des contrats sans insecticides de stockage »

Jean Bourtembourg, responsable céréales à la Scara, explique que la facture énergétique est globalement équivalente à celle de la ventilation classique.SCARA
Jean Bourtembourg, responsable céréales à la Scara, explique que la facture énergétique est globalement équivalente à celle de la ventilation classique.SCARA

Depuis près de trente ans, la Scara est équipée en « groupes froids ». La coopérative de l'Aube a renouvelé l'équipement en 2011 et est un peu devenue le modèle en la matière, notamment dans le nord de la France. Elle reçoit régulièrement des visites de collecteurs. « L'origine de la démarche émanait du fait que nous disposons de cellules très hautes (30 à 40 m), dans lesquelles la ventilation classique à l'air ambiant n'est pas simple. Le réchauffage peut facilement représenter 4 ou 5° C et augmenter la durée de ventilation d'un mois. Notamment comme cette année, où il n'y a pas eu beaucoup de nuits en dessous de 15° C en post-collecte. L'investissement dans le matériel est clairement plus coûteux, mais notre premier objectif n'est pas économique. Certes, on gagne sur le poste insecticides de stockage. En revanche, la facture énergétique est globalement équivalente à celle de la ventilation classique, avec un surcoût moyen estimé à 13 c€/t. On consomme plus d'énergie, mais en tarif d'été, moins élevé. La ventilation réfrigérante permet surtout de garantir des contrats commerciaux sans insecticides de stockage. Et elle est un atout pour faire du stock de report et approvisionner des clients au moment de la jonction de campagne. Bref, l'objectif premier est la maîtrise de la qualité globale, c'est aussi une garantie de préservation de la capacité germinative, essentielle en orge de brasserie. L'idéal est de refroidir les cellules à 20-22° C dès fin août pour atteindre le premier palier. Cette première passe est essentielle pour limiter le développement des insectes sachant qu'on observe très rarement des réinfestations derrière. Avec un groupe froid, on peut descendre à la température désirée en deux fois, voire presque en une seule. On l'a d'ailleurs testé cette année dans quelques cellules. »

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