« Le bio, ce n'est pas l'affaire des bobos ! », résumait Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio, lors d'une conférence de presse fin février, en présentant l'engouement croissant pour le secteur. Le marché français est en hausse de 10 % en 2015, pour atteindre 5,5 milliards d'euros. Du côté des producteurs, les conversions se multiplient, en particulier en grandes cultures, avec 800 exploitations qui se sont engagées en 2015, soit 60 000 ha, et en élevage bovin allaitant, avec 500 fermes dont la conversion a débuté l'an passé. « Il y a vingt ans, nous avions mis en place des groupes de réflexion pour le passage en bio, avec selon les années des aides spécifiques de la coopérative, relate Jacques Guignard, responsable d'activité bio à la Cavac, basée en Vendée. Aujourd'hui, c'est l'inverse, on n'a plus besoin d'incitatif. Et quand ça va mal, les producteurs cherchent toutes les solutions possibles. »
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Pour les équipes techniques des coopératives et négoces Accompagner les conversions en bio
Pas de doute, l'intérêt des producteurs pour le passage en bio ne cesse de croître. Entre des débouchés à trouver et une marche parfois bien haute à franchir sur le plan technique, bien accompagner les conversions est essentiel.
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